Elantris – Brandon Sanderson

Je remercie les éditions Le Livre de Poche pour m’avoir adressé ce roman 🙂

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Il y a dix ans, la sublime cité d’Elantris, capitale de l’Arélon, a été frappée de malédiction.

Ses portes sont désormais closes et nul ne sait ce qui se passe derrière ses murailles.

Et Kae est devenue la première ville de l’Arélon.

Quand la princesse Sarène y arrive pour épouser Raoden, l’héritier de la couronne, on lui apprend qu’il vient de mourir.

Veuve d’un homme qu’elle n’a jamais vu, Sarène choisit pourtant de rester à la cour, et tente de percer le mystère d’Elantris…

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L’avis du Tanuki :

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Ce livre fait partie du challenge Coupe des 4 Maisons.

Objet Scrouts à Pétards :
un livre dont le titre comporte un néologisme (mot inventé, propre à l’univers)

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Je poursuis ma découverte de titres fantasy parus après 2005 et qui m’étaient passés sous le nez à cause de mes études très prenantes alors, puis de mes séjours à l’étranger. Ne connaissant absolument rien de Brandon Sanderson, c’est donc avec grande curiosité que j’ai entamé cette lecture.

Ah que les jours fastes de l’Arélon sont bien lointains ! Alors que plane l’ombre d’Elantris  la cité moribonde, les riches très riches tentent d’ignorer ce parfum de fin du monde, alors que les pauvres hères crèvent de faim et de maladies.

C’est dans ce contexte terriblement joyeux que nous suivons en parallèle trois destins : celui de la princesse Sarène, Raode qui joue les Robin des Bois, et Hrathen le prédicateur. Mettons les pieds dans le plat tout suite : aucun des trois ne m’a vraiment convaincue, ce qui fait que les 800 pages de cette édition revue et augmentée m’ont souvent parues longuettes.

Car si l’univers était très convainquant, avec ses histoires de malédictions, son atmosphère de fanatisme religieux et sa géopolitique somme toute bien ficelée, les personnages principaux et secondaires avaient eux une nette tendance à trainer un peu la patte.

Les passages avec Sarène et Hrathen notamment m’ont très moyennement enthousiasmée : ça tourne un peu en rond pour rien, et c’est candide (tiens, encore une vraie-fausse femme forte…), et c’est mormonesque et maladroit.

Comme avec l’Héritage des Rois passeurs, je pense qu’on touche là au problème qu’ont les gros lecteurs de fantasy : à force, comme les auteurs ont franchement tendance à réutiliser les mêmes ficelles éculées depuis Mathusalem, ben les lecteurs aguerris s’ennuient un peu…

Ces défauts étaient-ils dus au fait qu’il s’agit là du premier roman de l’auteur ? Je ne connais pas assez Brandon Sanderson pour pouvoir répondre à cette question 🙂

Et tout cas, grâce à son casting étendu et divers et ses rebondissements à la pelle (surtout dans le dernier tiers), Elantris a de belles cartes pour plaire à un large lectorat c’est sûr. Mais pour ma part, j’attendais un peu plus. Peut être que les Fils de Brume sauront mieux me convaincre ?

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TL : DR

Malgré sa richesse, j’ai le sentiment d’être passée à côté de ce cycle. Néanmoins, foncez si :

• Vous êtes novice en fantasy
• Vous aimez les histoires de mystères magiques saupoudrés de complots politiques
• Vous cherchez une fresque héroïque pliée en un seul tome (c’est suffisamment rare aujourd’hui pour être souligné :P)

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Elantris, de Brandon Sanderson – éditions Le Livre de Poche – 800 pages – ISBN 9782253159919