[Throwback Thursday] 🍿🎠La piste aux étoiles🎪🐘

(ça y est, tout le monde est dans l’ambiance ?)

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Le thème de cette semaine est :

[Le TBTL kékecé ?] Chaque semaine nous partageons une lecture correspondant à un thème paru chez Bettie Rose Books. Ce que permet ce rdv ? De ressortir des placards des livres qu’on aime mais dont on n’a plus l’occasion de parler, de faire découvrir des livres à ses lecteurs, de se faire plaisir à parler de livres !

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J’ai failli vous parler aujourd’hui de Misery (avec son histoire glauque d’écrivain aux prises avec une fan folle à lier) mais avec la sortie de Ça et le matraquage médiatique qui l’a précédé, je fais un peu une overdose de Stephen King.

Et puis pour être honnête, l’image du jour et toutes ses couleurs m’évoquait bien plus le côté paillettes et jolis costumes du cirque 😉

Cette semaine, je prends donc le thème au pied de la lettre et vous propose donc non pas 1 mais 4 romans – plaisir d’offrir, c’est cadeau c’est la maison qui régale 😉

Tous en piste !

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Pour les romantiques :
De l’eau pour la éléphants, de Sara Gruen

Durant la Grande Dépression, dans les années 30, les trains des petits cirques ambulants sillonnent l’Amérique. Jacob Jankowski, orphelin sans le sou, saute à bord de celui des frères Benzini et de leur « plus grand spectacle du monde ». Embauché comme soigneur, il va découvrir l’envers sordide du décor. Tous, hommes et bêtes, sont pareillement exploités, maltraités ; et bientôt Jacob, Marlène la belle écuyère, et Rosie, l’éléphante que nul jusqu’alors n’a pu dresser, sont réunis dans un improbable trio.

Pour être honnête, ce livre n’était pas vraiment pour moi – trop de romantisme gluant. Mais il fait revivre un thème que j’adore : le cirque d’avant guerre au Etats Unis (j’ai beaucoup trop vu ce film quand j’étais petite xD). L’ambiance y est et malgré une écriture franchement cousue de fil blanc, De l’eau pour les Éléphants est le roman parfait pour s’évader un jour de pluie.

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Pour les mystiques :
Le livre des possibles, d’Erika Swyler

Simon Watson, bibliothécaire, vit seul dans une maison qui tombe en ruine. Sa mère, une sirène de cirque, est morte noyée, sa soeur Enola est partie et lit l’avenir dans le tarot d’un cirque ambulant. Un jour, un antiquaire lui dépose un vieux livre à restaurer, le journal du propriétaire d’un cirque, endommagé par l’eau, qui raconte notamment la mort par noyade d’Evangeline, elle aussi sirène de cirque.
Page après page, il découvre une terrible vérité : le 24 juillet est un jour fatal pour toutes les femmes de sa famille. Alors que la date fatidique approche, Simon va tout faire pour la sauver du sort que le destin semble lui avoir réservé…

Que voilà un livre étrange ! Il fait partie de ces romans que je suis incapable de classer en « j’ai aimé » ou « j’ai détesté ». Les deux histoires, présente et passée, s’entremêlent et se font écho et la touche fantastique est bienvenue mais déroutante car l’écriture de l’auteure laisse planer de nombreuses zones d’ombres. J’ai par contre adoré l’utilisation du tarot joliment amenée et bien utilisée. Bref, un ovni à découvrir !

Dans la même veine fantastique, je vous renvoie aussi si vous lisez l’anglais au beaucoup plus rythmé Daughter of the burning city d’Amanda Foody (ma chronique ici).

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Pour les amis des animaux :
Michaël chien de cirque, de Jack London

Le terrier irlandais Michael est beau, intelligent, et doué de talents inhabituels. Dag Daughtry, marin spécialisé dans le vol et la revente d’animaux, en est convaincu : ce chien lui rapportera de l’or. Il embarque donc Michael sur son navire. Mais la traversée lui réserve quelques surprises…
Des mers du Sud à San Francisco, Michael se retrouve bientôt à New York où les cirques font chapiteau comble d’un chien trop doué pour ne pas attirer les pires convoitises…

Comme tous les romans de London, ce livre m’avait retournée quand j’étais petite ! Il fait partie de ces romans catalogués jeunesse – mais qui ne le sont pas vraiment. Comme dans Croc Blanc et l’Appel de la forêt, on suit ici le destin d’un animal intelligent face à la monstruosité de l’être humain. Il parait que ce livre fit tant de bruit aux Etats Unis que les conditions de vie des animaux de cirque furent brusquement améliorées après sa parution.

D’ailleurs si le sujet vous intéresse, je vous conseille Welfare of performing animals de David A. H. Wilson.

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Et ailleurs de par le monde :
Porcelaine, d’Estelle Faye

Xiao Chen est un comédien errant, jeté sur les routes par un dieu vengeur. Un masque à forme humaine dissimule son faciès de tigre, tandis que son cœur est de porcelaine fêlée.
Son voyage va durer plus de mille ans. Au cours de son périple, il rencontrera Li Mei, une jeune tisseuse, la Belle qui verra en lui plus qu’une Bête.
Cependant Brume de Rivière, fille-fée jalouse et manipulatrice, intrigue dans l’ombre contre leur bonheur. Pendant presque quinze siècles, rivalités et amour s’entrecroisent, tisant une histoire de passion, de tendresse et de sacrifice, sur fond de magie et de théâtre.

Car il n’y a pas que le cirque européen 😉 Si vous n’y connaissez rien à l’opéra et au cirque chinois pas de panique : Porcelaine est très accessible. Que cette réécriture de la Belle et la Bête se mêle à la culture chinoise et pour moi l’une des meilleures trouvailles de ce roman. Si vous voulez en savoir plus, je vous renvois à ma chronique ^^

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Et vous, quel livre auriez-vous choisi ?